La Capadocce vu par notre Lion de l'Atlas   | 
  
  
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    Dans un petit coin de Provence 
      Le vélo club des  Ceyrestens 
      Entreprit pour les vacances 
      De visiter les  Byzantins  | 
    Sur le piton à  Uchisar 
      Nous attendait le  grand blizard  
      Et c’est à ce moment qu’Etienne  
      Supplia que le camion vienne.   | 
    La vallée blanche à pied se fit  
      Et la visite de  Kamakli 
      Puis au hammam on  est allé 
      Se réchauffer et s’faire  masser  | 
  
  
    A l’arrivée à  Istamboul 
      Nous évitons le  coup de boule 
      D’un des porteurs ivre de rage 
      Qui en voulait à nos bagages  | 
    A Cavusin, quelle  déveine,  
      Malgré son charme,  le bel Etienne  
      Dut laisser place à Maître Jacques 
      Qui emballa les deux  Kasaks  | 
    La grande étape était bien là 
      Le  mont Erges se dévoila 
      Et  les eaux chaudes, dans la piscine 
      Ont  enlevé toutes les toxines  | 
  
  
    Sur le tarmak de  Kayseri, 
      Nous arrivons en  pleine nuit   
      Aucun de nous n’a  souri 
      Voyant la piste pleine de pluie  | 
    Ensuite ce fût le  très grand soir 
      Où se révélèrent  dans le noir 
      Les performances de  Monsieur Jo 
      Dont la grotte se fit l’écho  | 
    Puis les grimpeurs furent libérés 
      Avec  Ali, c’était du vrai 
      Mais  dans le sprint, ce fut Alain 
      Qui déchaîné, mena le train  | 
  
  
    Et nous partons tous d’Avanos                                  
      Vers Cat et ses beaux pigeonniers  
      Car c’est le coin de Cappadoce 
      Où on ramasse ce  qu’ils ont chié  | 
    Dès les premières lueurs du jour 
      La neige s’étend aux alentours 
      Et la troupe gelée  jusqu’aux os 
      Se replia sur  Avanos.  | 
    Et au spectacle on est allé 
      Voir les derviches qui savent tourner    
      Le nirvana c’est bien joli    
      Mais  l’portefeuille il se remplit  | 
  
  
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    En résumé, de ce  voyage,  
      On  a ret’nu qu’les p’tits bourgeois 
      Qu’ils  soient jeunots ou d’un grand âge 
      N’sont  pas égaux face au grand froid 
      Seul Monsieur Jo à l’évidence 
      Est au dessus et mène la danse  |